dimanche 9 septembre 2012

Bali - Août 2012

Au début ça commence comme ça

C'est LE pays de la mobylette
Paris / Denpassar 19 aout 2012



Resto dans la rue
Départ des surfeurs sur le spot de Ulu Watu
Voyage sans encombre sur la Malaysia pour rejoindre Bali, une vingtaine d'heures quand même. Transit à Kuala où l'aéroport ultra moderne donne un coup de vieux à Roissy . À l'arrivée à denpassar, notre taxi est là, ce qui est cool : c'est la seule chose qu'on a réservé de France. Diection samur petite ville sur la cote sud ouest de bali. L'hôtel est sympa, flashbacks hotel, tout en bois chouette déco, la chambre est super mignone romantique avec un lit a baldaquin mais au rez de chaussee super mal placée,  dans le Passage et les sanitaires sont dehors, c'est la pleine saison il ne faut pas être exigeant ( 23 euros la nuit )  Après 20 heures de vol, une nuit blanche et le décalage on est pas capable de grand chose, seul fait marquant on se fait rouler (alors qu'on était prévenus) en  changeant de l'argent, il avait pourtant recompter devant nous : il manquait 300 000 roupies, faut dire qu'avec ces gros montants et ces billets qui n'ont même pas la même couleur qu'au Monopoly on s'y perd. Au final ça se finit bien, on revient en colère et le type nous redonne nos euros. Après balade sur la plage (chouette), athmosphere tropicale , des couleurs inedites, un crepuscule qui s installe vite c est le depaysement total, puis dîner dans un bouis bouis local (re chouette) et dodo de bonne heure....
Le lendemain, on prend un scoot pour explorer le sud de Bali. Première sensation :ça grouille! Je me sens plus à l'aise sur ma moto sur le periph à Paris que sur les routes de Bali : embouteillages, des scoots partout, les voitures qui serrent et forcent le passage ... Pas commode ! On s'arrête à Jimbaran, ça doit un chouette endroit pour mangerun poisson grillé mais il est onze heure du matin. Plus loin on tombe sur tuwa hullu un 'spot' de surf, .'les vagues déferlent sur une falaise, les surfeurs partent d'une espèce de grotte, assez impressionnant , on se contentera de brochettes de poulet sauce cacahuète dans un Resto avec vu sur les falaises et sur les surfeurs. Le reste de la région est sympa, plages plutôt jolies surplombées par des falaises. On ne s'éternise pas trop pour éviter le trafic balinais la nuit.
Le mont Batur
Le lendemain on quitte avec regrets notre losmen en tek, direction Ubud. Commentaires élogieux des guides et forum : déception ! La ville est blindée, les magasins de fringues alternent avec les restos, marchands de souvenirs, money changers, un pauvre terrain de foot est squatté par des gros cars climatisés qui déversent leur flots de touristes,  on loue un Scoot et on fuit, les alentours sont sympas. Le soir on discute avec un couple de français qui terminent leur voyage, pour eux le meilleur souvenir c'est les rizières de Jatiluhi . On décide d'y aller, un jour ça va faire juste, on emporte notre brosse à dent et une fourrure polaire et nous revoilà dans le trafic de Bali. Mauvais début après une heure on se retrouve à côté de Ubud d'où nous sommes partis, pas de panneau, carte routière pas à jour, on décide d'adopter le GPS balinais ce n'est pas "prenez le rond point deuxième sortie" mais "can i help you ?" ou "where are you going ?" des balinais souriants contents de nous aider. On finit après un babi guling ( assortiments de cochonailles balinaises super bon) pris dans un warung sur le bord de la route, à notre destination . On commence à avoir un aperçu des paysages dont on ne profite pas trop, il fait froid, humide et sombre. On se trouve une guest house toute simple (ce qui n'était pas gagné : rien dans les guides), les gens sont adorables, dîner sympa à discuter avec d'autres touristes.
Jathiluhi
Le lendemain c'est l'émerveillement , le paysages des rizières en escalier est somptueux, on part marcher une paire d'heures dans les rizières , chaque vue est un enchantement . Une petite pagode ça et là, un buffle qui nous regarde d'un air interrogateur, un balinais souriant. On reprend la route toujours avec le GPS balinais. Arrivė à Ubud, massage et diner au bord d'une rizière. Pendant le dîner alerte sur le téléphone : Delarue est décédé. On se trouve des billets pour notre prochaine étape : les îles Gili. Trois îles paradisiaques selon les guides. Trewagan pour les fêtards, Meno déserte, Air entre les deux, c'est cette dernière que l'on choisit. Départ 6h30, on quitte Ubud sans trop de regret. Une bonne heure plus tard on arrive à Padang Bay. Joli fouttoire, des bateaux dans tous les sens. On embarque plutôt entassés dans un bateau pas très grand. 6 moteurs hors bord de 200 cv alignés : c'est un speed boat. Après 2 heures entre les vagues, bien secoués, le mal de mer qui commence à donner des signes on arrive aux Gili. La notre est la dernière, à chaque arrêt les gens montent dscendent, pas de quai, on arrive direct sur la plage les pieds dans l'eau, les bagages descendus par l'equipage. C'est le bazar mais au final tout le monde arrive sur son île avec son bagage ... sec !
6 moteurs de 200 CV c'est un SPEED boat !
Panneau de signalisation
Notre cantine
Gili Air : des allures d'île  déserte, un km de long, sable blanc, mer turquoise. On laisse nos bagages en garde à un club de plongée, on traverse l'île et on revient par la plage d'hôtel en hôtel pour nous en trouver un. On s'arrête au Sandy Bungalow, avec un bungalow au toit en bambou tressé, intérieur en tek, salle de bain design à moitié dehors, les repas se passent sous des paillottes où on est à moitié allongé , le constat est immédiat et implacable : on va avoir du mal à repartir. On reste 8 (alors qu'on prevoyait 3 ou 4 ) jours à Gili Air, un peu comme des nababs au paradis, footing le matin, poisson grillé le soir, snorkling dans la journée où on voit des poissons de toutes les couleurs, une tortue. L'histoire d'approfondir je tente le club de plongée , ce n'est pas l'Egypte mais les plongées sont sympas. Sinon on se laisse bercer par le rythme de ce petit paradis où on s'est affalés sur des coussins face à la mer pendant nos repas, où les seuls véhicules sont des carrioles à cheval, où les journées sont rythmées par les couchés et levés de soleil. Ce sera donc avec regrets que l'on quittera Gili Air. Deux heures de speed boat en mode essorage pour les passagers on arrive à notrer destination suivante : Amed. Des montagnes volcaniques qui tombent dans la mer, des plages de sable noir, des villages de pêcheurs avec leurs petits voiliers à balancier à voiles multicolores. On se trouve un chouette bungalow dans un jardin fleuri et verdoyant et


le lendemain je réserve LA plongée mythique : coulé en 1942 par une torpille japonaise, rammené à la côte puis définitivement remis à la mer par une éruption volcanique, le USS Liberty, long de 120 m attire les plongeurs du monde entier. Un taxi me prend à 7h le matin. J'avais choisi un club français pour la langue , je me retrouve avec divemaster balinais et deux plongeurs espagnols. La plongée se fera en anglais, en même temps par 15 mètres de fonds c'est moyennement gênant . Départ pas évident dans le ressac et les gros cailloux avec la bouteille sur le dos , puis 50 mètres plus loin, l'épave paysage magique, somptueux, mon appareil ne va pas sous l'eau , aller chercher des images dans Google ou mieux allez y, un grand moment de plongée . L'après midi balade à Amlapura, visite d'un supermarché avec plein de produits chinois et des prix défiant toute concurrence et surtout sur la route les rizières de Tirtaganga, pas aussi belles que Jathilouhi mais beaux paysages quand même. Dîner dans notre Guesthouse bien française, tarte à l'oignon et soupe à la tomate. Lendemain footing au milieu des mobylettes des gamins qui vont à l'ecole en uniforme puis village de pêcheurs , les pirogues à balancier toutes voiles dehors colorent la mer. Après snorkling sur une autre épave, en fait deux bout de ferraille immergés qui laisse penser avec imagination que ça pouvait être un bateau, la vie aquatique à repris le dessus et il y a plein de poison et de coraux, l'épave gisant à 5 mètres de fond , parfait pour le snorkling . On reprend le scooter vers l'est, la côte est splendide et sauvage et la petite route étroite en montagne russe. Pour la dernière journée à Amed, une plongée marqué par un gros barracuda, un warung avec vu sur la mer et visite intéressante les salières d'Amed. Le sel de Bali sera aussi tendance que celui de Guérrande en tous cas il est fait à Amed et séché au soleil dans des troncs de cocotiers coupés dans la longueur et creusés. Après en avoir acheter quelques sacs on se fera  un dernier snorkling en face de notre hôtel.

Puis notre dernière étape Sanur (qui était aussi la première) et on retrouve avec joie notre super hôtel des premiers jours. Lendemain journée shopping à Kuta/Seminiak. C'est blindé, embouteillage, ça grouille de partout, le bord de mer est bétonné d'hôtels luxueux, petite pensée d'une amie qui est allé à Bali dans les années 80 ou il y avait une dizaine de guest house à Kuta, ça devait être bien ...
On reste au frais dans un grand centre commercial avec pas mal de choix, de bons produits et des prix fixes, plus tard on fait quelques boutiques à Seminiak ou les boutiques de fringues sont vraiment bien, pas donné mais de la création et de la qualité. Retour à Sanur toujours dans les bouchons, dernières courses à Sanur, l'aéroport, 3h pour Kuala Lumpur, un stop de 2h puis 13h pour Paris ...
Les prix :
La monnaie locale est la roupie, on donne (voir 1er jour) entre 11400 et 12000  roupies pour 1€.
Hôtel deux premiers jours 265 000 rp/ nuit
Hôtel Ubud 250 000 rp
Hôtel Gili Air 350 000 rp
Guest house dans les rizières 200 000 rp
Trajet Ubud Gili Air 400 000 rp (speed boat)
Taxi aéroport / Sanur 125 000 rp 100 000 rp pour le dernier jour on était devenu des pro de la négo !
Repas dans la rue 15 000 / 25 000 rp
Repas resto moyen 60 000 rp
1 paquet de Marlboro 14 000 rp
1 litre d'essence 4 500 rp à la pompe 5 000 rp dans les bouteilles
1 jour de location de scooter 50 000 rp
1 plongée à Gili Air 370 000 rp, à Amed 250 000 rp


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